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Le Passeport du Civisme vise à inculquer aux élèves raphaëlois, du CE2 au CM2, les valeurs du civisme et de la citoyenneté, au travers d’actions, individuelles ou collectives, à réaliser tout au long de l’année scolaire. Il se compose de 11 piliers, que vous découvrirez pas à pas, chaque mois. Aujourd’hui, retour sur « Se protéger du harcèlement ».

Publié le 28 novembre 2025

Le harcèlement scolaire est une réalité de plus en plus prégnante dans les cours d’école. Vols de fournitures, surnoms désagréables, insultes et mises à l’écart : celui-ci peut prendre plusieurs formes et même se renforcer avec l’usage croissant des smartphones et des réseaux sociaux. Pour éveiller la jeunesse raphaëloise aux enjeux et aux dangers de ce phénomène, un pilier du Passeport du Civisme lui est consacré.

Deux actions fortes pour mieux comprendre et se protéger

Comme action collective, un spectacle interactif intitulé « Stop 3018 » a été proposé par la Compagnie Aurora à l’auditorium du Centre Culturel. Faisant référence au numéro national dédié à l’aide aux jeunes victimes de harcèlement, cette mise en situation concrète a donné aux élèves de précieuses clés de compréhension et d’action. Les 2 comédiens, incarnant une victime et un harceleur, ont présenté 3 situations : des violences physiques et verbales, du racket puis du cyberharcèlement. Les élèves, jouant le rôle de témoins ou d’adultes référents, ont dû chercher des solutions, prenant ainsi conscience des enjeux et des conséquences des agissements de chacun, notamment du rôle essentiel des témoins. En parallèle, des échanges constructifs ont eu lieu entre adultes et enfants, permettant la diffusion d’informations et de conseils essentiels.

Une action individuelle, à réaliser hors temps scolaire en binôme avec un parent, a quant à elle eu lieu au Jardin des Contes de la Médiathèque Jeunesse. Cet atelier était divisé en plusieurs temps. Après un point sur la définition et le lexique du harcèlement, les enfants ont visionné une vidéo primée au concours « Non au harcèlement », soutenu par l’Education Nationale. Elle a donné lieu à des échanges permettant à chacun de verbaliser ses émotions, de confronter son point de vue à celui des autres et de proposer des solutions. Le jeu a occupé une part importante dans cet atelier : cartes mêlant actions à réaliser et quizz, mises en situation par un trio d’enfants mais aussi discussions sur le ressenti des victimes et sur les conséquences pour les harceleurs mineurs et leurs familles. Une dernière vidéo, exposant plusieurs scènes avec des mots donnés pour chaque lettre du mot « harcèlement », a donné lieu à un autre jeu, durant lequel les enfants ont relié des mots négatifs puis positifs à chaque lettre. Ce moment de partage et de réflexion a rappelé à tous que l’empathie est la clé afin d’éviter tous types de harcèlement et de favoriser le bien vivre-ensemble.